Oshen
Yeti n’a peur de rien, elle balance des histoires de maccabée façon Audiard, maltraite son accordéon comme personne, bref le genre d’artiste qui ne choisit pas le consensus ou la facilité mais quel univers et quelle découverte !
Oshen chante un torrent d’amour tout chaud, pas forcément tout beau, qu’elle décline avec une justesse surprenante. Chair amour, amour si cher ; désir moite, désir qui boîte : elle aborde cela avec une liberté de ton aussi tonique que jubilatoire, qu’il faut absolument découvrir en live
Deux filles aux noms qui sonnent comme des mers inconnues, deux chanteuses sirènes pour des mondes sensibles et généreux, mais attention aux changements d’humeur de nos belles, entre la poésie tonique de Yeti et les colères d’Oshen la balade tranquille risque bien de dégénérer.